Laisse le pleurer, ça lui passera

• LES IDÉES REÇUES •

Laisse le pleurer, ça lui passera

Ici nous vous donnons des clés pour mieux vivre vos relations parents-enfants.
Vous êtes le parent que vous êtes avec vos expériences et votre vécu. Le but n’est pas de vous juger, ni de vous culpabiliser.
Le but est de vous informer sur ce que dit la loi et la science sur l’éducation de nos enfants. Ce guide a pour but de vous faire cheminer dans votre rôle de parent.
Je suis là pour vous. Ensemble, trouvons des solutions, pour votre famille.
Devenez le parent que vous avez envie d’être pour votre enfant.

Laisse le pleurer, ça lui passera

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Ici nous vous donnons des clés pour mieux vivre vos relations parents-enfants.
Vous êtes le parent que vous êtes avec vos expériences et votre vécu. Le but n’est pas de vous juger, ni de vous culpabiliser.
Le but est de vous informer sur ce que dit la loi et la science sur l’éducation de nos enfants. Ce guide a pour but de vous faire cheminer dans votre rôle de parent.
Je suis là pour vous. Ensemble, trouvons des solutions, pour votre famille.
Devenez le parent que vous avez envie d’être pour votre enfant.

STRESS & CERVEAU DE L'ENFANT

STRESS & CERVEAU DE L'ENFANT

Toutes nos réactions émotionnelles disproportionnées viennent du stress (pour nous et pour nos enfants)

Il y a plusieurs possibilités en phase de stress :

Attaque : je m’exprime plus fort, je m’énerve, je tape et/ou je crie.
Fuite : je pars physiquement ou je me désolidarise de la conversation.
Figement : je suis incapable de bouger mon corps.

Le cerveau de l’enfant est immature et très fragile, on estime la maturité du cerveau aux alentours de 25 ans. Les violences physiques, psychologiques, verbales, viennent d’une réaction face au stress et provoquent du stress chez le parent et chez l’enfant.

Voici un dessin du cerveau :

Cortex pré frontal : gestionnaire des émotions (Avant l’âge de 5 ans, le cerveau de l’enfant n’est pas capable de se réguler seul). En effet, les émotions sont vives, fortes et parfois démesurées. Nous avons un rôle à jouer dans la régulation des émotions et ainsi, permettre à leur cerveau de se développer correctement.

Amygdale : Reçois des informations et sert de système d’alerte.

Hypothalamus : assure un double rôle de contrôle des sécrétions hormonales hypophysaires (→ système endocrinien) et de contrôle de l’activité du système nerveux, végétatif.

Hippocampe : responsable de la mémoire et de l’apprentissage

Hypophyse : aide à contrôler les sécrétions d’hormones d’autres glandes

Le cervelet : assure la régulation et la coordination, synchronisation de la marche ou de la course.

En soi, oui, ça lui passera… et quelles sont les conséquences derrière tout cela…

Dans cette idée reçue, nous allons essentiellement parler du tout petit (0-1 an).

Un bébé qui pleure exprime un besoin (il ne pleure pas pour vous « embêter » ou parce qu’il est « mal habitué »)

Les êtres humains sont des mammifères. Nous avons des besoins primitifs.

La survie du bébé dépend à 100 % de vous. Il ne peut pas se nourrir seul, ne peut pas se mouvoir en cas de danger etc.

Avez-vous déjà vu des mammifères laisser pleurer leur bébé ?
Combien de fois avons-nous entendu (et je l’ai eu dit aussi…) « si tu y va, il va s’habituer et il ne s’endormira plus tout seul »… Sur quoi nous fondons-nous ? Sur ce qu’on dit nos parents ? Sur nos croyances ? Nos expériences ? Que dit la science ?

Il va s’habituer à quoi au juste ? Au fait, que je suis là quoi qu’il arrive, que mon bébé peut avoir confiance en moi

Ses pleurs sont des réactions émotionnelles face à UN BESOIN.

Quels sont les besoins du bébé ?
– Besoin de contact (câlin, de contact avec le parent/adulte, bisous…)
– Besoins physiologiques (boire, manger, dormir etc…)
– Besoin de mouvement (bouger, se retourner, explorer)
– Besoin de sécurité (mon parent me protège.)
– Besoin d’attachement (mon parent me donne un attachement sécure)
– Besoin de décharge (le bébé va pleurer, car il aura accumulé des tensions pendant la journée/nuit, le laisser pleurer va permettre d’extérioriser.)

Que se passe-t-il dans la tête de bébé quand son parent ne répond pas à ses pleurs ?
Vous avez remarqué que lorsque vous laissez pleurer votre bébé au bout d’un moment, il s’arrête.

Vous pensez alors qu’il est en train d’apprendre à dormir seul… en réalité il s’arrête car il se résigne à ce que son parent arrive, ce que le cerveau du bébé capte :
– Je ne suis pas important.
– Je dois me débrouiller tout seul.
– Je ne peux pas avoir confiance en mon parent.

Qui y a-t-il derrière des pleurs ? Généralement quand la couche est propre que le bibi (ou le sein est donné), qu’il est propre, il continu de pleurer, on se sent alors démunis, on ne comprend pas ce qui se passe.

Ce sont des besoins d’attachement.

Ça veut dire quoi l’attachement ?

Tout ce qui nous constitue.
Quand je me dis « je suis nulle », « je suis une belle personne » => parle de notre histoire d’attachement.

L’attachement, c’est le lien continu et fiable entre le parent et l’enfant qui permet l’autonomie et l’exploration libre de l’envie de l’enfant.

L’attachement n’est jamais tout sécure, il existe des nuances. Ceci étant, toutes les bases de l’attachement se jouent la première année de bébé.

Pour conclure, ne laissez pas pleurer vos bébés, ils ont besoin de vous ❤️

Pour aller plus loin :

– L’attachement – Comment créer ce lien qui donne confiance à votre enfant pour la vie, Daniel J. Siegel, Tina Payne Bryson

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