Une fessée n’a jamais fait de mal à personne

• LES IDÉES REÇUES •

Une fessée n'a jamais fait de mal à personne

Ici nous vous donnons des clés pour mieux vivre vos relations parents-enfants.
Vous êtes le parent que vous êtes avec vos expériences et votre vécu. Le but n’est pas de vous juger, ni de vous culpabiliser.
Le but est de vous informer sur ce que dit la loi et la science sur l’éducation de nos enfants. Ce guide a pour but de vous faire cheminer dans votre rôle de parent.
Je suis là pour vous. Ensemble, trouvons des solutions, pour votre famille.
Devenez le parent que vous avez envie d’être pour votre enfant.

STRESS & CERVEAU DE L'ENFANT

Il y a plusieurs possibilités en phase de stress :

Attaque : je m’exprime plus fort, je m’énerve, je tape et/ou je crie.
Fuite : je pars physiquement ou je me désolidarise de la conversation.
Figement : je suis incapable de bouger mon corps.

Le cerveau de l’enfant est immature et très fragile, on estime la maturité du cerveau aux alentours de 25 ans. Les violences physiques, psychologiques, verbales, viennent d’une réaction face au stress et provoquent du stress chez le parent et chez l’enfant.

Voici un dessin du cerveau :

Cortex pré frontal : gestionnaire des émotions (Avant l’âge de 5 ans, le cerveau de l’enfant n’est pas capable de se réguler seul). En effet, les émotions sont vives, fortes et parfois démesurées. Nous avons un rôle à jouer dans la régulation des émotions et ainsi, permettre à leur cerveau de se développer correctement.

Amygdale : Reçois des informations et sert de système d’alerte.

Hypothalamus : assure un double rôle de contrôle des sécrétions hormonales hypophysaires (→ système endocrinien) et de contrôle de l’activité du système nerveux, végétatif.

Hippocampe : responsable de la mémoire et de l’apprentissage

Hypophyse : aide à contrôler les sécrétions d’hormones d’autres glandes

Le cervelet : assure la régulation et la coordination, synchronisation de la marche ou de la course.

Avant de rentrer plus dans les détails :

« LOI n° 2019-721 du 10 juillet 2019 relative à l’interdiction des violences éducatives ordinaires
Article 1 : après le deuxième alinéa de l’article 371-1 du code civil, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « L’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques. »
Article 2 : au deuxième alinéa de l’article L. 421-14 du code de l’action sociale et des familles, après le mot : « secourisme », sont insérés les mots : «, à la prévention des violences éducatives ordinaires ».
Article 3 : Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er septembre 2019, un rapport présentant un état des lieux des violences éducatives en France et évaluant les besoins et moyens nécessaires au renforcement de la politique de sensibilisation, d’accompagnement et de soutien à la parentalité à destination des parents ainsi que de formation des professionnels concernés.

La présente loi sera exécutée comme loi de l’État. »

Ici nous allons parler de violences éducatives ordinaires dans leur globalité.

Qu’est-ce qu’une VEO ?

Selon le site stopveo.org : L’acronyme « VEO » est la Violence (physique, psychologique ou verbale) utilisée envers les enfants dans une intention Éducative (pour leur « bien », pour qu’ils aient un « bon comportement »), culturellement admise et tolérée ; elle en devient alors « Ordinaire ».

Nous trouvons dans le registre des VEO :

Les violences physiques : fesser, gifler, mettre des « petites » tapes sur les mains, secouer, tirer les oreilles, bousculer, pousser, priver de nourriture.
Les violences psychologiques : punir, culpabiliser, faire du chantage, menacer, priver d’affection, menacer d’abandonner l’enfant…
Les violences verbales : crier, insulter, se moquer, humilier…

La VEO regroupe donc tous les moyens violents que les parents utilisent pour faire obéir l’enfant et changer son comportement.

La VEO se transmet ainsi de génération en génération : les parents reproduisent ce qu’ils ont vécu lorsqu’ils étaient enfants et pensent ainsi donner « une bonne éducation » à leur enfant. Notre société est marquée par certaines croyances erronées selon lesquelles « l’obéissance et les châtiments corporels seraient des principes éducatifs ».

Ces « principes éducatifs » sont le fruit d’une méconnaissance du développement cognitif et affectif des enfants. Certains parents et éducateurs interprètent donc, à tort, les comportements de leur enfant (en les qualifiant notamment de « caprices ») et il est très répandu de croire qu’un enfant deviendra un « enfant-roi » si les parents ne le punissent pas quand il se « comporte mal ».

En effet, nous avons longtemps pensé que les châtiments corporels étaient bons pour nos enfants. La science a démontré le contraire.

Petit point perso 😊

Avant de me former à l’école d’Isabelle Filliozat, je m’intéressais beaucoup à la parentalité positive. Lorsque j’ai regardé le registre de toutes les VEO, je fus vraiment choqué et je me suis dit, « c’est impossible de ne pas avoir recours à cette liste, comment faire pour que les enfants obéissent ? ».

De là, j’ai pensé que l’éducation positive était une mode et que c’était impossible !

Puis j’ai approfondi, j’ai découvert les neurosciences et toutes les découvertes sur le cerveau, c’était beaucoup plus clair. Aujourd’hui, je suis coach parentale, grâce aux nombreux outils dont je dispose, je suis là pour vous aider à cheminer et à faire autrement. OUI, C’EST POSSIBLE !

Prenons un exemple : vous et votre enfant (environ 4 ans) avez décidé d’aller faire des courses. Votre enfant voit un jouet qui lui fait très envie.

Vous lui dites non et restez ferme, il se met à hurler et devient incontrôlable (stress pour lui). Les gens se retournent et vous regardent, vous vous sentez jugé (stress pour vous), et là ! Vous mettez une claque à votre enfant. (attaque)

Votre enfant s’arrête net (figement), et pleure (décharge de stress pour lui dans les pleurs). Vous êtes encore plus énervé (stress à son max pour vous) et décidez de partir. Suite à cet incident, vous le privez de dessert ce soir.

Qu’est-ce que vous retenez de cette expérience ?
Mon enfant à fait un caprice au super marché et je me suis senti(e) démuni(e) je ne savais pas quoi faire, pour retrouver du pouvoir sur la situation je lui ai mis une claque et je l’ai privé de dessert.

Qu’est-ce que votre enfant retient de cette expérience ?
Mon parent n’a pas entendu mon envie, je me sens incompris, il me tape et me prive de dessert, je perds confiance en moi et en lui, je ne suis pas digne d’être aimé.

L’enfant est le miroir de son parent, il comprendra que quand il n’est pas d’accord ou quand on est énervé, on tape.
=> Voilà comment les schémas familiaux peuvent se répéter
Dans cette situation, le parent et l’enfant se sentent tristes, incompris, et le lien entre eux se distend.

Que se passe-t-il dans la tête du parent qui en vient à taper son enfant et dit « une fessée n’a jamais fait de mal à personne ?
Rappelons-nous que nous avons tous été enfants, et que dans la majorité, nous avons tous vécu de la violence quel qu’elle soit.

Un parent qui tape son enfant ne le fait pas par plaisir et généralement une fois fait, il ressent de la culpabilité (ou pas selon l’éveil émotionnel du parent).

Enfant, qu’avons-nous ressenti à la suite d’une fessée d’une gifle ou autre violence physique et/ou psychologique ?

De la peur (notre parent peut nous faire du mal.), de la colère (suite à l’injustice de la violence), de la tristesse (mon parent ne m’aime plus.)
Malheureusement, nous n’avons pas appris à faire autrement et en phase de stress nous devenons violents.
Nous viendrait -il à l’idée de mettre une gifle à notre collègue quand il refuse de faire un dossier qu’on lui à demander de faire ?
Lorsqu’on minimise notre geste, cela s’appelle de la dissonance cognitive.(« la dissonance cognitive est la tension interne propre au système de pensées, croyances, émotions et attitudes (cognitions) d’une personne lorsque plusieurs d’entre elles entrent en contradiction les unes avec les autres »)

=> Je donne une fessée à mon enfant, mais je sais que ce n’est pas bien alors pour calmer mon émotion, je vais minimiser mon geste.

Alors comment faire autrement ?

Tout se joue avant que la crise n’arrive. Nous savons que l’enfant n’est pas maître de ses émotions et de son cerveau, nous oui. Alors utilisons nos facultés pour l’aider à gérer ses émotions. Je vais vous lister ce que vous pouvez imaginer en amont pour éviter de déborder et que la colère ne vous emporte. Cela ne conviendra peut-être pas à tous, vous aller petit à petit trouver vos propres solutions au fil du temps.

Plusieurs pistes à explorer sur la situation : en phase de stress, vous pouvez garder le contrôle même quand votre enfant est en train de le perdre :

– En amont, sélectionnez des « petites choses qui vous font du bien en phase de stress » boire un verre d’eau, se mouvoir, s’éloigner, respirer… Et bien d’autres à vous de trouver ce qui vous fait du bien

– Donner de la prévisibilité à votre enfant (Nous allons aller au magasin, nous allons voir plein de jouets, on pourra les regarder en parler mais ce ne sera pas possible de les acheter, on verra aussi d’autres choses (vous pouvez les énoncées) => PS ceci n’évite pas la crise mais donne de la prévisibilité)

– Si votre enfant vous demande d’aller dans le rayon jouets, vous pouvez l’accompagner et lui demander celui qu’il aime le plus, pourquoi il aime celui-là en particulier et parler de cet objet. Vous pouvez lui proposer de lui mettre sur la liste de Noël par exemple (Il se sentira écouté dans son envie, cela ne veut pas dire que vous lui achèterai, mais vous en aurez discuté. Il vaut mieux perdre 5 min à parler d’un jouet que plutôt perdre plus, le temps que la crise passe… 😅)

– Donner des missions à l’enfant (cela va dépendre de son âge.) à 4 ans, on peut lui demander de mettre les fruits dans le caddie, de chercher un article avec nous etc… Cela l’occupe, il se sent responsabilisé, et vous avez l’occasion d’échanger un moment agréable avec lui.

🌈 Soyez créatifs, il existe beaucoup d’autres astuces et idées à vous de trouver celles qui correspondent le mieux à votre famille.

Pour aller plus loin :
– Catherine Gueguen : Pour une enfance heureuse

• LES IDÉES REÇUES •

Une fessée n'a jamais fait de mal à personne

Ici nous vous donnons des clés pour mieux vivre vos relations parents-enfants. Vous êtes le parent que vous êtes avec vos expériences et votre vécu. Le but n’est pas de vous juger, ni de vous culpabiliser. Le but est de vous informer sur ce que dit la loi et la science sur l’éducation de nos enfants. Ce guide a pour but de vous faire cheminer dans votre rôle de parent. Je suis là pour vous. Ensemble, trouvons des solutions, pour votre famille. Devenez le parent que vous avez envie d’être pour votre enfant.

STRESS & CERVEAU DE L'ENFANT

Il y a plusieurs possibilités en phase de stress :

Attaque : je m’exprime plus fort, je m’énerve, je tape et/ou je crie.
Fuite : je pars physiquement ou je me désolidarise de la conversation.
Figement : je suis incapable de bouger mon corps.

Le cerveau de l’enfant est immature et très fragile, on estime la maturité du cerveau aux alentours de 25 ans. Les violences physiques, psychologiques, verbales, viennent d’une réaction face au stress et provoquent du stress chez le parent et chez l’enfant.

Voici un dessin du cerveau :

Cortex pré frontal : gestionnaire des émotions (Avant l’âge de 5 ans, le cerveau de l’enfant n’est pas capable de se réguler seul). En effet, les émotions sont vives, fortes et parfois démesurées. Nous avons un rôle à jouer dans la régulation des émotions et ainsi, permettre à leur cerveau de se développer correctement.

Amygdale : Reçois des informations et sert de système d’alerte.

Hypothalamus : assure un double rôle de contrôle des sécrétions hormonales hypophysaires (→ système endocrinien) et de contrôle de l’activité du système nerveux, végétatif.

Hippocampe : responsable de la mémoire et de l’apprentissage

Hypophyse : aide à contrôler les sécrétions d’hormones d’autres glandes

Le cervelet : assure la régulation et la coordination, synchronisation de la marche ou de la course.

Avant de rentrer plus dans les détails :

« LOI n° 2019-721 du 10 juillet 2019 relative à l’interdiction des violences éducatives ordinaires
Article 1 : après le deuxième alinéa de l’article 371-1 du code civil, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « L’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques. »
Article 2 : au deuxième alinéa de l’article L. 421-14 du code de l’action sociale et des familles, après le mot : « secourisme », sont insérés les mots : «, à la prévention des violences éducatives ordinaires ».
Article 3 : Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er septembre 2019, un rapport présentant un état des lieux des violences éducatives en France et évaluant les besoins et moyens nécessaires au renforcement de la politique de sensibilisation, d’accompagnement et de soutien à la parentalité à destination des parents ainsi que de formation des professionnels concernés.

La présente loi sera exécutée comme loi de l’État. »

Ici nous allons parler de violences éducatives ordinaires dans leur globalité.

Qu’est-ce qu’une VEO ?

Selon le site stopveo.org : L’acronyme « VEO » est la Violence (physique, psychologique ou verbale) utilisée envers les enfants dans une intention Éducative (pour leur « bien », pour qu’ils aient un « bon comportement »), culturellement admise et tolérée ; elle en devient alors « Ordinaire ».

Nous trouvons dans le registre des VEO :

Les violences physiques : fesser, gifler, mettre des « petites » tapes sur les mains, secouer, tirer les oreilles, bousculer, pousser, priver de nourriture.
Les violences psychologiques : punir, culpabiliser, faire du chantage, menacer, priver d’affection, menacer d’abandonner l’enfant…
Les violences verbales : crier, insulter, se moquer, humilier…

La VEO regroupe donc tous les moyens violents que les parents utilisent pour faire obéir l’enfant et changer son comportement.

La VEO se transmet ainsi de génération en génération : les parents reproduisent ce qu’ils ont vécu lorsqu’ils étaient enfants et pensent ainsi donner « une bonne éducation » à leur enfant. Notre société est marquée par certaines croyances erronées selon lesquelles « l’obéissance et les châtiments corporels seraient des principes éducatifs ».

Ces « principes éducatifs » sont le fruit d’une méconnaissance du développement cognitif et affectif des enfants. Certains parents et éducateurs interprètent donc, à tort, les comportements de leur enfant (en les qualifiant notamment de « caprices ») et il est très répandu de croire qu’un enfant deviendra un « enfant-roi » si les parents ne le punissent pas quand il se « comporte mal ».

En effet, nous avons longtemps pensé que les châtiments corporels étaient bons pour nos enfants. La science a démontré le contraire.

Petit point perso 😊

Avant de me former à l’école d’Isabelle Filliozat, je m’intéressais beaucoup à la parentalité positive. Lorsque j’ai regardé le registre de toutes les VEO, je fus vraiment choqué et je me suis dit, « c’est impossible de ne pas avoir recours à cette liste, comment faire pour que les enfants obéissent ? ».

De là, j’ai pensé que l’éducation positive était une mode et que c’était impossible !

Puis j’ai approfondi, j’ai découvert les neurosciences et toutes les découvertes sur le cerveau, c’était beaucoup plus clair. Aujourd’hui, je suis coach parentale, grâce aux nombreux outils dont je dispose, je suis là pour vous aider à cheminer et à faire autrement. OUI, C’EST POSSIBLE !

Prenons un exemple : vous et votre enfant (environ 4 ans) avez décidé d’aller faire des courses. Votre enfant voit un jouet qui lui fait très envie.

Vous lui dites non et restez ferme, il se met à hurler et devient incontrôlable (stress pour lui). Les gens se retournent et vous regardent, vous vous sentez jugé (stress pour vous), et là ! Vous mettez une claque à votre enfant. (attaque)

Votre enfant s’arrête net (figement), et pleure (décharge de stress pour lui dans les pleurs). Vous êtes encore plus énervé (stress à son max pour vous) et décidez de partir. Suite à cet incident, vous le privez de dessert ce soir.

Qu’est-ce que vous retenez de cette expérience ?
Mon enfant à fait un caprice au super marché et je me suis senti(e) démuni(e) je ne savais pas quoi faire, pour retrouver du pouvoir sur la situation je lui ai mis une claque et je l’ai privé de dessert.

Qu’est-ce que votre enfant retient de cette expérience ?
Mon parent n’a pas entendu mon envie, je me sens incompris, il me tape et me prive de dessert, je perds confiance en moi et en lui, je ne suis pas digne d’être aimé.

L’enfant est le miroir de son parent, il comprendra que quand il n’est pas d’accord ou quand on est énervé, on tape.
=> Voilà comment les schémas familiaux peuvent se répéter
Dans cette situation, le parent et l’enfant se sentent tristes, incompris, et le lien entre eux se distend.

Que se passe-t-il dans la tête du parent qui en vient à taper son enfant et dit « une fessée n’a jamais fait de mal à personne ?
Rappelons-nous que nous avons tous été enfants, et que dans la majorité, nous avons tous vécu de la violence quel qu’elle soit.

Un parent qui tape son enfant ne le fait pas par plaisir et généralement une fois fait, il ressent de la culpabilité (ou pas selon l’éveil émotionnel du parent).

Enfant, qu’avons-nous ressenti à la suite d’une fessée d’une gifle ou autre violence physique et/ou psychologique ?

De la peur (notre parent peut nous faire du mal.), de la colère (suite à l’injustice de la violence), de la tristesse (mon parent ne m’aime plus.)
Malheureusement, nous n’avons pas appris à faire autrement et en phase de stress nous devenons violents.
Nous viendrait -il à l’idée de mettre une gifle à notre collègue quand il refuse de faire un dossier qu’on lui à demander de faire ?
Lorsqu’on minimise notre geste, cela s’appelle de la dissonance cognitive.(« la dissonance cognitive est la tension interne propre au système de pensées, croyances, émotions et attitudes (cognitions) d’une personne lorsque plusieurs d’entre elles entrent en contradiction les unes avec les autres »)

=> Je donne une fessée à mon enfant, mais je sais que ce n’est pas bien alors pour calmer mon émotion, je vais minimiser mon geste.

Alors comment faire autrement ?

Tout se joue avant que la crise n’arrive. Nous savons que l’enfant n’est pas maître de ses émotions et de son cerveau, nous oui. Alors utilisons nos facultés pour l’aider à gérer ses émotions. Je vais vous lister ce que vous pouvez imaginer en amont pour éviter de déborder et que la colère ne vous emporte. Cela ne conviendra peut-être pas à tous, vous aller petit à petit trouver vos propres solutions au fil du temps.

Plusieurs pistes à explorer sur la situation : en phase de stress, vous pouvez garder le contrôle même quand votre enfant est en train de le perdre :

– En amont, sélectionnez des « petites choses qui vous font du bien en phase de stress » boire un verre d’eau, se mouvoir, s’éloigner, respirer… Et bien d’autres à vous de trouver ce qui vous fait du bien

– Donner de la prévisibilité à votre enfant (Nous allons aller au magasin, nous allons voir plein de jouets, on pourra les regarder en parler mais ce ne sera pas possible de les acheter, on verra aussi d’autres choses (vous pouvez les énoncées) => PS ceci n’évite pas la crise mais donne de la prévisibilité)

– Si votre enfant vous demande d’aller dans le rayon jouets, vous pouvez l’accompagner et lui demander celui qu’il aime le plus, pourquoi il aime celui-là en particulier et parler de cet objet. Vous pouvez lui proposer de lui mettre sur la liste de Noël par exemple (Il se sentira écouté dans son envie, cela ne veut pas dire que vous lui achèterai, mais vous en aurez discuté. Il vaut mieux perdre 5 min à parler d’un jouet que plutôt perdre plus, le temps que la crise passe… 😅)

– Donner des missions à l’enfant (cela va dépendre de son âge.) à 4 ans, on peut lui demander de mettre les fruits dans le caddie, de chercher un article avec nous etc… Cela l’occupe, il se sent responsabilisé, et vous avez l’occasion d’échanger un moment agréable avec lui.

🌈 Soyez créatifs, il existe beaucoup d’autres astuces et idées à vous de trouver celles qui correspondent le mieux à votre famille.

Pour aller plus loin :
– Catherine Gueguen : Pour une enfance heureuse

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